Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 11:58
En marge...

    La course du BTCS a été très fertile en rebondissement. Pas seulement à cause d'une météo très capricieuse, mais surtout par un premier tour qui aura été celui de tous les dangers.

    La mise en grille s'est effectuée sous le soleil et les esprtis sont, semble-t-il, détendus. Le feu passe au vert et la voiture de la direction de course donne le rythme avant de ramener le peloton sur la traditionnelle grille, la descente vers le Raidillon.

    Le départ est donné et les bolides s'élancent à l'assaut de ce monument national qu'est la Raidillon. Tout se passe bien et déjà les pilotes aux Combes.

    Ce pif-paf rapide est immédiatement le théatre de deux incidents indépendants l'un de l'autre.

    Le premier implique Van Bellingen et Stéveny. Le pilote Peugeot touche la BMW qui part en tête-à-queue et finit dans le bac. Ce fait sera réprimé par le Directeur de course qui considérera Philippe Steveny comme le fautif. Il repassera par le stand pour y purger un "Stop and go" d'une minute. Il y laissera aussi toute chance de victoire.

    Le second est bien plus sérieux et imposera la sortie du safety car durant 4 tours. Jan Geeps au volant de la Seat rouge Télépro part en tête-à-queue lui aussi,mais à cause de son optimisme. Les pneus ne sont pas encore à température. Il échoue au bord du bac.

Pierre-Yves Rosoux est au stand et fulmine !

- SAIC : Tu as l'air furieux que s'est-il passé ?

- PY R : Jan est sorti aux Combes. Il était au bord du bac; il a remis la marche arrière et les.. gaz.  Un strike ! L'auto est détruite et mon championnat est fini ! Un inconscient, Jan n'a pas attendu le passage du peloton et il revenu dedans. Moi, un pilote me fait ça, je lui casse la g... en rentrant au stand. Il a pris avec lui deux ou trois autres voitures, des "petites" qui ne demandaient rien que de rouler.

Je n'ai même pas le temps de poser une autre question que le team arrive aux nouvelles. Le "boss" entend le récit de la bouche de Pierre-Yves.

- Ne me dis pas qu'il a reculé dans les autres ?

- Si !

- Il me faut une preuve...

- Les images sont là... à la Direction de course.

- Bordel, moi je ne continue pas avec un mec qui fait une telle bourde. Ma bagnole, il faut me la payer !

    J'assiste en direct à une scène suréaliste. Tout un championnat vient de se jouer au son d'un pugilat complet. La colère l'a peut-être emporté sur le team et la déception de Rosoux. Ce qui est compréhensible. En tout cas, il n'est pas certain de revoir la Seat en piste cette saison.
Partager cet article
Repost0

commentaires