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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 16:41
Actualité

    L'apprentissage de la discipline est en progrès pour Jérôme D'Ambrosio. Après un début de saison difficile, le voici dans les points et de terminer la première course française à une très belle 6e place et les 3 points qui vont avec. Mais au sein de l'anti-chambre de la F1, les places sont chères et pour un petit excès d'optimisme, le Belge a été goûter au "joie" du bac à sable - oui oui, il y en a encore des circuits F1 garnis de cet équipement à peine toléré à Francorchamps - dès le 2e tour de la course 2. Il en restera là pour ce week-end. Dommage.
  Pilote Team Trs Diff
1 G. Pantano Racing Eng. 41 -
2 L. Di Grassi Campos 41 00'08"607
3 P. Maldonado 
Piquet Sports      
41 00'12"436
4 V. Petrov Campos 41 00'17"081
5 A. Zuber Piquet Sports 41 00'17"485
6 J. D'Ambrosio DAMS 41 -
7 K. Chandhok iSport 41 00'20"330
8 M. Conway Trident 41 00'23"024
9 A. Parente Super Nova 41 00'28"848
10 L. Filippi ART 41 00'41"255
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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 09:15
    Quand l'histoire s'écrit avec un grand "H", voici ce que cela donne.

    Nous sommes en 1908 et voilà que  Mercedes-Benz, dix après avoir créé sa première voiturette, remporte sa première course.

    Que de chemin parcouru depuis. Si techniquement parlant, il n'y a plus rien de comparable, humainement, le pilote du début du 20e siècle était un "fou". Ce bolide fait près de 2 tonnes, freine comme un fer à repasser, n'a aucune structure de protection et alors que le pilote n'a qu'un petit casque et une paire de lunette... ils écrivent ensemble les premières pages du sport automobile.

   Total respect et... merci !
 

Mercedes-Benz 1908
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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 07:40
Course (Com. Eric Faure / © Jacques Letihon)

Quand les lièvres se montrent endurants, ils sont… difficiles à battre. Malgré quelques moments chauds, les deux Silhouettes pointées aux premiers rangs sur la grille de départ ont été les seules de la classe S1 à rejoindre l’arrivée d’une édition des 12 Heures marquée par une impressionnante cascade d’abandons.

Dans ce duo, la Renault Mégane lauréate en 2007 s’est montrée la plus constante et elle l’a emporté, permettant à Frédéric Bouvy et David Loix – deux "habitués" des succès aux 12 Heures – de partager de superbes lauriers avec leur équipière Vanina Ickx. La Peugeot 407 de Dockeril-Greensall a terminé 5ème au milieu d’un groupe où les Touring Cup ont tiré un splendide feu d’artifice en compagnie de berlines T3 qu’on n’attendait pas à pareille fête. Enfin, soulignons le doublé des Honda Civic en T2 et T1, les pilotes des voitures japonaises signant en plus un probant résultat au classement absolu.
 


BTCS 12H de Spa Podium 2008 Ickx Bouvy Loix
Cinquièmes du nom, les 12 Heures de Spa 2008 peuvent être divisées en deux parties presque égales. Si la fin fut assez calme, la première moitié de la course avait été marquée par une succession de rebondissements frappant la plupart des candidats à la victoire.
   
Cascade d’abandons
 
  En fait, les incidents se sont succédés à une cadence accélérée dès les premières heures animées par un beau duel entre le poleman Nigel Greensall (Peugeot 407 Silhouette) et son plus proche rival Frédéric Bouvy (Renault Mégane). La liste des incidents est éloquente : bris de moteur
pour Eric Qvick (BMW), Frédéric Schmit (BMW), Vincent Radermecker (Volvo), René Franchi (Jaguar) ainsi que pour le leader des BTCSNicolas De Crem (BMW) contraint à l’abandon après 2h35 de course. D’autres ténors ont un peu plus de chance, parvenant à poursuivre leur route malgré de gros soucis : courroie d’alternateur puis pompe à essence sur la Mazda RX-8 de Lémeret-Van Herck-Baguette, commande de gaz sur la Jaguar deDuez-Thiry-Sougnez-Verdonck, bris desuspension pour la BMW de Vanbellingen-Redant-Maes et  la Touring Cup de Fumal-Meert-Corthals-Soulet (ce dernier avait rejoint Francorchamps en dernière minute).
 
Derrière le tandem de tête, les meilleures Touring Cup pointent très tôt le bout du nez, Morel-Gomez-Lasserre et Van Impe-Roossens-Leenders-Baugnée tenant le rythme de Stéveny-Hartshorne-Lefort (Peugeot 406 Silhouette) et des Hollandais Den Boer-Bergmans sur une étonnante BMW 1.20d. La situation s’éclaircit encore au 51ème tour quand la Peugeot de Nigel Greensall s’arrête le long du rail à hauteur du raccordement, victime d’un bris de courroie de pompe à huile. Remorquée jusqu’à son stand, la belle 407 perd huit tours et dégringole au-delà de la 20ème place.
 
Et ce n’est pas le dernier coup de théâtre, loin de là. Peu après la 5ème heure, David Loix alors au volant de la Renault de tête ne peut éviter un concurrent en perdition à la chicane : "Etant revenu sur un trio de petites autos, j’ai respecté les consignes de prudence donnée par le team en restant derrière… mais l’un des pilotes a perdu le contrôle de sa monture qui est partie en tête à queue avant de heurter ma Mégane de face. J’ai eu la chance de pouvoir emprunter la pitlane et de rentrer directement au stand où les gars du Delahaye Racing ont abattu un boulot formidable. Mais au moment de l’accrochage, j’ai bien cru que tout était perdu, redoutant notamment que le radiateur ait pris un trop mauvais coup…"
 
Une confiance bien placée
 
L’addition est cependant lourde : 10 tours perdus et un recul jusqu’au 7ème rang du classement emmené par Hardman-Leventis-Vann dont la BMW M3 "conventionnelle" devance les Silhouettes. Leaders au classement publié après 6 heures de ronde, les trois brillants pilotes anglais ne vont cependant pas savourer ce bonheur très longtemps : moteur out, la BMW cède le maillot jaune à la Peugeot 406 Silhouette que Philippe Stéveny et Christian Lefort partagent avec l’Anglais John Harsthorne. Cet intérim dure une vingtaine de minutes, puis un nouveau changement est enregistré avec l’accession de la… BMW 1.20d des Hollandais Jeroen Den Boer et Rob Bergmans à la 1ère place.
 
Une Diesel en tête ! Les 12 Heures vont-elles prendre un parfum de 24 Heures du Mans ? Non car l’intermède est également très bref, quatre tours avant que la Renault menée tambour battant par Vanina Ickx ne reprenne définitivement son bien. Les sociétaires du Delahaye Racing Team peuvent alors pousser un double soupir de soulagement : d’abord Nigel Greensall revenu très près s’arrête à nouveau, victime d’ennuis de sa boîte ; et puis la direction de course montre une belle mansuétude en laissant la Mégane hâtivement réparée continuer sa ronde avec un seul phare et un unique feu arrière.
 
Dès ce moment, la cause est entendue. La Renault glane un nouveau succès qui va droit au cœur d’une Vanina Ickx absolument radieuse : "Jusqu’ici, on ne m’avait pas souvent appelé pour prendre le volant d’une voiture visant clairement la gagne. J’étais donc fière de la confiance que le team plaçait en moi… et je suis encore plus fière d’avoir été à la hauteur. Frédéric m’avait bien expliqué le fonctionnement de cette Mégane vraiment très sympa à conduire et malgré la chaleur intense qui régnait dans l’habitacle, je me suis vraiment bien amusée."
 
Morel en tête du championnat
 
Derrière la voiture française, les Touring Cup signent un impressionnant tir groupé. En hissant la voiture du Gomez Compétition en 2ème position avec Arnaud Gomez et Lucas Lasserre, le Français Kevin Morel s’installe en tête du championnat : "Et dire que j’avais disputé la première course à Zolder presque par hasard ! Mais là, je vais tout faire pour défendre mes chances jusqu’au bout."
 
Patrick Van Impe, Eric Roossens, Michael Leenders et le revenant Etienne Baugnée s’offrent un superbe podium sur la Touring Cup #12, leurs équipiers au sein du team Street Machine (Meert-Fumal-Corthals-Soulet) finissant pour leur part 8èmes au terme d’une remontée musclée (ils étaient 43èmes après 3 heures en raison de deux bris de suspension et d’un changement de cardans).
 
Leur superbe régularité permet aux Hollandais Den Boer-Bergmans de décrocher un top 4 (malgré un train avant très fatigué en fin de parcours) tandis que les Italiens Buratti-Bottazzi-Pedon-Pedon et les Belges Rosoux-Gepts confirment le potentiel de la Seat Leon dans les efforts de longue durée ; leur résultat d’ensemble aurait été plus probant encore sans les soucis de boîte ayant frappé les seconds nommés en début d’après-midi. Montrant une ténacité toute britannique, Iain Dockerill et Nigel Greensall franchissent la ligne en 5ème position, une joie refusée aux autres équipages de pointe (boîte cassée pour Vanbellingen-Redant-Maes, Fontaine-Servais-Feltes et Thiry-Duez-Sougnez-Verdonck, arrivée d’essence chez Lémeret-Van Herck-Baguette).
 
Une seule pitlane en 2009
 
Enfin, les Honda Civic réussissent le doublé dans les classes T1 et T2. Si le succès de Byloos-Van Kelst en 1600cc s’est dessiné dès la mi-course, André-De Vits-Massart ont dû puiser dans leurs réserves pour l’emporter. Ayant livré un superbe duel à Smits-Cleynhens-Huart (Opel Astra) dans la première moitié de l’épreuve, l’avocat liégeois et ses deux équipiers s’étaient hissés au 6ème rang absolu quand des soucis de capteur puis de… portière leur ont donné des sueurs froides peu après minuit. Heureusement, tout est rentré dans l’ordre pour leur permettre de rallier l’arrivée sans encombre devant Delrez-Naveaux-Lequeux (Renault Clio Allure Team) dont la constance a fait merveille.
 
Rendez-vous est pris maintenant dans trois petites semaines, en prologue des 25 Heures VW Fun Cup, puis dans douze mois pour une édition 2009 des 12 Heures de Spa durant laquelle, c’est déjà décidé, une seule pitlane sera utilisée pour regrouper tous les équipages (ils étaient cette fois répartis entre les stands endurance et F1).

Classement final :

1 Bouvy-Ickx-Loix (Renault Mégane Trophy) 250trs

2 Morel-Gomez-Lasserre (Touring Cup) +6trs/1ers S2
3 Van Impe-Roossens-Leenders-Baugnée (Touring Cup) +9trs
4 Den Boer-Bergmans (BMW 120d) à 10trs/1ers T3
5 Dockerill-Greensall (Peugeot 407 Silhouette) +12trs
6 Buratti-Bottazzi-Pedon-Pedon (SEAT Leon)
7 Rosoux-Gepts (SEAT Leon) +18 trs
8 Meert-Fumal-Corthals-Soulet (Touring Cup)
9 André-De Vits-Massart (Honda Civic) +19 trs/1ers T2
10 Delrez-Naveaux-Lequeux (Renault Clio) +21trs
11 De Latre du Bousqueau-Roustan-Gabarron (Touring Cup)
12 Hopchet-Grutman-Meulders (SEAT Leon) +24trs
13 Galand-Geoffroy-Hein (Honda Civic) +25trs
14 Heurckmans-Plennevaux-Katsers (Alfa Romeo 156)
15 Daerden-De Graef-Dupacq (Honda Civic)
...
 

Championnat (officieux) :
1. Morel 72 points
2. Bouvy 71,5
3. De Crem 55
=. Moonens 55
5. Meert 53
=. Fumal 53
7. Van Impe 48
=. Roossens 48
9. Vanbellingen 44
=. Redant 44
11. Stéveny 42
12. Plasch 37
13. Essers 36
14. Loix 34,5
=. Ickx 34,5
15. André 34
=. De Vits 34
etc.
Volvo S60 Bioethanol Néri BTCS 12 Heures de Spa 2008
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22 juin 2008 7 22 /06 /juin /2008 17:36
Course (Patrick Hayot / © Photos Mercedes)

    on pouvait craindre le pire et heureusement, le départ, le premier vrai virage... tout s'est bien passé.  Si ce n'est pour Button qui a laissé son aileron dans une touchette avec la Force India de Suttil. Et comme si cela ne suffisait pas à Honda, il sera le seul à abandonner de tout ce GP !

    Le départ, moment toujours crucial, a permis au Ferrari de conserver dans l'odre la tête de l'épreuve. Une fois installés, Räikkönen et Massa n'auront de cesse de creuser irrémédiablement un trou tel que les "Rouges" étaient seuls au monde !

    La victoire semblait promise à Räikkönen, mais subitement, son avance fondait comme neige au soleil et en à peine 7 tours, Massa faisait la jonction et dépassait son équipier ! Nanti de plus de 25 secondes sur son plus proche poursuivant, "Iceman" arrivera à gérer la perte de puissance dûe à la casse de la tubulure d'échappement droit.

    Si les Ferrari ont déroulé presque tranquillement jusqu'à l'arrivée, derrière ce fut une sacrée foire d'empoigne. Le perdant est Hamilton qui, déjà rétrogradé de 10 places sur la grille en vertu de sa pénalité, il dépassait Vettel en court-circuitant la chicane rapide. Cela ne plût pas du tout aux commissaires qui sanctionnaient cette manoeuvre par une nouvelle pénalité l'obligeant cette fois à passer par le stand.
    Ce n'est vraiment pas son week-end ! Pourtant on peut se poser la question de savoir pourquoi ces mêmes commissaires n'ont pas présenté un drapeau noir à rond blanc pour obliger Räikkönen à rentrer au stand et fixer ou retirer ce bout d'échappement balladeur. Imaginez le genre de projectil que cela peut être au freinage d'Adélaïde. De plus de 300 km/h, la F2008 se retrouve à 60 en moins de 100m !

    Alonso anime la tête de la course et après avoir loupé son
 


 

départ, repris la 4e place à Kubica au 2e tour, il cravache pour revenir au devant de la scène au gré des ravitaillements. La tactique n'est pas la bonne et l'Espagnol se retrouve 7e en fin de course, sous la coupe de son équipier Piquet !

    Et si l'on se passionne pour la lutte entre Trulli et Kovalainen, Piquet ne manque pas l'occasion de mettre l'église au millieu du village en prenant le meilleur sur Alonso qui freine un peu tard à Adélaïde et d'élargir sa trajectoire. Piquet devant Alonso... Qui l'eut crû ?


     Entre Trulli et Kovalainen, ça chauffe et les monoplaces viennent même à se toucher lors de l'ultime tentative du pilote McLaren-Mercedes. Trulli monte ainsi sur la 3e marche du podium. Un résultat qu'il dédie aussitôt à la mémoire d'Ove Andersson. Kubica limite les dégats en finissant 5e et reste à 2 points de Massa au championnat. Les Red Bull de Webber et Coulthard entourent les deux Renault.
Classement
Pos   No   Pilote Team Trs Diff  Dép Pts     Pilote Pts
1 2 Felipe Massa  Ferrari  70
2 10   1 Massa 48
2 1 Kimi Räikkönen  Ferrari  70 +17.9 1 8   2 Kubica 46
3 11 Jarno Trulli  Toyota  70 +28.2 4 6   3 Räikkönen 43
4 23 Heikki Kovalainen  McLaren-Mercedes  70 +28.9 10 5   4 Hamilton 38
5 4 Robert Kubica  BMW Sauber  70 +30.5 5 4   5 Heidfeld 28
6 10 Mark Webber  Red Bull-Renault  70 +40.3 6 3   6 Kovalainen 20
7 6 Nelsinho Piquet  Renault  70 +41.0 9 2   7 Trulli 18
8 5 Fernando Alonso  Renault  70 +43.3 3 1   8 Webber 18
9 9 David Coulthard  Red Bull-Renault  70 +51.0 7
  9 Alonso 10
10 22 Lewis Hamilton  McLaren-Mercedes  70 +54.5 13
  10 Rosberg 8
11 12 Timo Glock  Toyota  70 +57.7 8
        
12 15 Sebastian Vettel  STR-Ferrari  70 +58.0 12
    Constructeur  
13 3 Nick Heidfeld  BMW Sauber  70 +1 :02.0 11
  1 Ferrari 91
14 17 Rubens Barrichello  Honda  69 +1 tr 20
  2 BMW Sauber 74
15 8 Kazuki Nakajima  Williams-Toyota  69 +1 tr 15
  3 McLaren-Mercedes 58
16 7 Nico Rosberg  Williams-Toyota  69 +1 tr 19
  4 Red Bull-Renault 24
17 14 Sebastien Bourdais  STR-Ferrari  69 +1 tr 14
  5 Toyota 23
18 21 Giancarlo Fisichella  Force India-Ferrari  69 +1 tr 17
  6 Williams-Toyota 15
19 20 Adrian Sutil  Force India-Ferrari  69 +1 tr 18
  7 Renault 12
Ret  16 Jenson Button  Honda  16 +54 trs 16
  8 Honda 8
Source Formula One
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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 23:58
Présentation (Patrick Hayot)

    De par sa conception et sa technologie, la Lotus Exige se devait de faire partie du plateau du GT4. C'est pratiquement chose fait puisque le constructeur a rentré officiellement la demande d'homologation.

    Développée à partir de la version S, elle est motorisée par le 4 cylindres en ligne d'origine Toyota (2ZZ-GE) muni du compresseur Eaton. La puissance est donnée pour 270 ch et un couple de 240 Nm. La transmission est confiée à une boîte à 6 rapports.

    Le freinage est confié à des disques ventilés de 315 (av) et de 330 mm (ar). Les étriers sont à double pistons.

    Toujours aussi light, la GT4 se situe à 820 kg.

LOTUS Exige FIA GT4 mod'09© Lotus
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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 22:53
Course (Patrick Hayot)

    Voilà une course riche d'enseignments. Le petit circuit  italien d'Adria accueillait la 3e manche du championnat FIA GT. Outre sa particularité kilométrique, à peine plus de 2,6 km, le tracé y est étroit et la course se déroule en soirée. Le départ se fait de jour et l'arrivée se donne à la nuit naissante.

    En terre italienne, l'espoir d'assister à une victoire de Maserati était tout à fait plausible. Pourtant, si elle fût proche, elle échappe à nouveau et le duo Bertolini/Bartels de se contenter de la seconde marche du podium alors qu'ils avaient mené près du premier tiers de l'épreuve à près de dix secondes des vainqueurs que sont Gollin et Hezemans. Il impose leur Corvette au terme de cette course de 2 heures. On peut presque parler de la charge de la cavalerie, mais pas légère du tout. En effet, on retrouve deux Corvette aux 3e et 4e places -


 
 
Fässler/Deletraz; Bouchut Maassen - Corvette du SRT), mais aussi la Saleen, motorisée par un Chevrolet de 7 litres de Larbre Competition pilotée par la paire belge Vosse et Franchi !

    En GT2, razzia Ferrari sur la catégorie qui domine son sujet de la tête et des épaules en plaçant quatres F430 aux 4 premières places. Bruni/Villander finissent la course au sprint devant Biagi/Montanari; Malucelli/Roberti et Babini/Davies. Ce quatuor étant sous pression de la Porsche du team belge Prospeed Competition de Collard/Westbrook.

    Le bilan des autres belges est catastrophique. Ainsi on note l'abandon de la Saleen de Kumpen/Longin, de la Vertigo de Leinders/Kuppens et une bien modeste 21e place pour la seconde Porsche du Prospeed pilotée par Paltalla et Fordsten.
POS #
CL PILOTES
VEHICULE TOURS DIFF
1 6 GT1 Gollin/Hezemans
Corvette Z06 96  
2 1 GT1 Bertolini/Bartels
Maserati MC 12 96 9.435
3 5 GT1 Fässler/Deletraz
Corvette Z06 96 12.333
4 3 GT1 Bouchut/Maassen
Corvette Z06 96 1:07.624
5 7 GT1 Franchi/Vosse
Saleen S7 96 1:11.723
6 10 GT1 Peter/Simonsen
Aston Martin DB9 95 1 tr
7 15 GT1 Ferte/Aucott
Maserati MC 12 95 1 tr
8 50 GT2 Bruni/Vilander
Ferrari F430 93 3 trs
9 51 GT2 Biagi/Montanari
Ferrari F430 93 3 trs
10 77 GT2 Malucelli/Ruberti
Ferrari F430 93 3 trs
11 62 GT2 Babini/Davies
Ferrari F430 93 3 trs
12 61 GT2 Collard/Westbrook
Porsche 911 GT3 RS (997) 93 3 trs
13 78 GT2 Rigon/Camathias
Ferrari F430 93 3 trs
14 37 GT1 Lopez/Tuero
Ferrari 550 Maranello 92 4 trs
15 95 GT2 Russo/Perez Companc
Ferrari F430 92 4 trs
16 55 GT2 Mullen/Niarchos
Ferrari F430 92 4 trs
17 57 GT2 Moser/Del Monte
Ferrari F430 91 5 trs
18 59 GT2 Williams/Ashburn
Porsche 911 GT3 RS (997) 89 7 trs
19 12 GT1 Kaufmann/Talkanitsa
Corvette C5-R 88 8 trs
20 2 GT1 Negrao/Ramos
Maserati MC 12 83 13 trs
21 60 GT2 Palttala/Försten
Porsche 911 GT3 RS (997) 82 14 trs
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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 22:11
Qualification

    La Porsche Supercup reprend du service ce week-end, tout comme le GP2, puisque cette compétition ne fait pas certains déplacements dont celui du Canada. La trève "imposée" depuis Monaco a été mise à profit pour bichonner les bolides et se refaire une santé.

    C'est le cas notamment de David Saelens. Si le Belge a joué constamment le top 5 à Monaco, il décroche ici une très belle 3e place sur la grille de départ !

    La pole revient au pilote local, le Français Nicolas Armindo et devance le leader du championnat, le batave Jeroen Bleekemolen,
pour à peine 8 millièmes.

     Nous devions aussi avoir Maxime Martin, mais Chris Mamerow, normalement évincé par le team, a fait valoir son droit de contrat et conserve son baquet chez Damac.

     Tout comme en F1 et GP2, le freinage au virage "Adelaïde" va être le piège à éviter ou du moins à passer avec le minimum de contre-temps !

         Patrick Hayot


© Porsche AG

P # Pilote Team Temps      Diff
1 3 Armindo Nicolas (FRA) Tolimit 1:42.742
2 10 Bleekemolen Jeroen (NED) Jetstream Motorsport 1:42.750     + 0.008
3 26 Saelens David (BEL) IRWIN Racing 1:42.762     + 0.020
4 11 Petiz Pedro (POR) Racing Team Jetstream 1:42.794     + 0.052
5 2 Rosina Stefan (SVK) Lechner Racing Bahrain 1:42.828     + 0.086
6 25 van Lagen Jaap (NED) DAMAC Kadach Racing 1:42.843     + 0.101
7 21 Watts Danny (GBR) SAS-Lechner Racing 1:42.868     + 0.126
8 24 Mamerow Chris (GER) DAMAC Kadach Racing 1:42.880     + 0.138
9 20 Faulkner Damien (IRL) SAS-Lechner Racing 1:42.913     + 0.171
10 14 Rast René (GER) VELTINS MRS Racing 1:42.942     + 0.200
Porsche Supercup David Saelens Magny-Cours France
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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 18:41
     Parmi les courses annexes aux 12H, il y avait les Renault Clio Cup. La première manche est revenue à "Mich", alias Michel Heydens devant Magalhaes, Dumarey,Verbist et Colas qui finissaient dans un mouchoir.

    La seconde est revenue à François Verbist. Il devance quant à lui Dumarey, Heydens, Jacobs, Kuus et Magalhaes.

    Au championnat, Heydens s'envole et fait la bonne opération du week-end. En junior, Dumarey prend la mesure de De Saeger.

         Patrick Hayot

12H de Spa: Course 1

P # Team Pilote Tours
1 1 Racing for Belgium Heydens Michel 10
2 10 Madeno Racing Magalhaes JJ 4.586
3 56 Racing for Belgium Dumarey Guillaume 4.805
4 5 First Motorsport Verbist François 5.868
5 22 RP-Racing Colas Marc-Antoine 6.556
6 14 Gabriel Racing Kuus Menno 13.762
7 2 Racing for Belgium Jacobs Philip 14.026
8 9 Delahaye Racing Team De Saeger David 33.323
9 17 Advent Motorsport Jones Nick 47.804
10 50 Delahaye Racing Team Lucas Martin 51.668

12H de Spa: Course 2
 
P # Team Pilote Tours
1 5 First Motorsport Verbist François 10
2 56 Racing for Belgium Dumarey Guillaume 1.555
3 1 Racing for Belgium Heydens Michel 1.833
4 2 Racing for Belgium Jacobs Philip 2.274
5 14 Gabriel Racing Kuus Menno 3.239
6 10 Madeno Racing Magalhaes JJ 4.846
7 33 Olivier Meurens Meurens Olivier 12.376
8 17 Advent Motorsport Jones Nick 13.419
9 50 Delahaye Racing Team Lucas Martin 14.564
10 51 Jacques Racing Richard Laurent 15.328




© Jacques Letihon
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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 17:28
Actualité

    Après les  éliminations toutes naturelles des deux Force India-Ferrari et Honda, tant ces dernières ne sont pas du tout dans le coup sur ce circuit, c'est un peu l'étonnement de voir la Williams de Nakajima passer elle aussi à la trappe dès le premier round ! Force est de constater que les Honda sont là parce qu'elles ne trouvent pas la motricité qui sied à ce circuit alors que pour les Williams, on a  voulu tromper la concurrence et de rouler light en préparation des qualifications. C'est d'autant plus flagrant que dès la deuxième joute, Nico Rosberg est lui aussi renvoyé à ses "études".

   Tournant à la limite d'une seconde d'écart, les deux Toro
Rosso retombent en milieu peloton aux insignifiantes ou presque 13e et 14e places. On savait que cela allait être cher, mais comme on retient plus facilement la place que le chrono, on se dit bien souvent que ce sont des "caves". Pourtant, ils ne déméritent pas. Il suffit donc d'un rien pour tomber du top 5 au top 15. Vettel vient de le démontrer et Heidfeld (BMW Sauber) del'apprendre. Le plus déçu est Piquet qui ne passe pas la Q2 et pourtant... Il suffisait de si peu. Il est à 3/10e de son équipier Alonso et malgré cela, on le taxe de "chef d'oeuvre en péril". On le voit même mis à pied par l'écurie française. Le manque de résultat est bien plus imputable à la marque. On en redevient pas numéro Un impunément en engageant un Champion du monde. Il faut le matériel. Il a certes des contre, mais Piquet a


 
 
aussi du pour. L'évincer n'est pas forcément une solution. Et si
beaucoup annonce Vettel ou Coulthard, il serait peut-être plus proched'Alonso, mais sans plus. Et si Vettel fait l'affaire, pourquoi pas Bourdais qui est tout aussi performant. Pourquoi ne pas avoir pris Montagny ? Bref, on ne refait pas le monde en un papier comme celui-ci. J'ai mon avis, c'est tout.

    En Q3, la logique a été respectée en fonction de ce que l'on a vu en essais libres. Les Ferrari particulièrement bien dans le ton ont raflé la première ligne. Le plus volontaire décroche la pole et elle revient à Kimi Räikkonen. Massa sera à ses côtés et assoit le domination des "Rouges".

     S'en suit Hamilton, mais surtout Alonso et sa Renault R28. L'Espagnol a encore faillit frapper un grand coup. Trulli place sa Toyota devant la seconde McLaren. Kovalainen semble sur la défensive depuis qu'il a vu le mur de près.

     Quant à Kubica, ce n'est pas qu'il a déçu. Tout comme pour les Honda, Magny-Cours n'est pas le terrain de prédilection des BMW Sauber. Il devra joué placé pour engranger un maximum de points.

     En tou cas, tous ont rendez-vous à Adélaïde, premier virage en épingle au bout des 920 mètres de la "pseudo" ligne droite.

Qualification

P # Pilote Team Q1 Q2 Q3
1 1 Kimi Räikkönen  Ferrari  1:15.133 1:15.161 1:16.449
2 2 Felipe Massa  Ferrari  1:15.024 1:15.041 1:16.490
3 22 Lewis Hamilton  McLaren-Mercedes  1:15.634 1:15.293 1:16.693
4 5 Fernando Alonso  Renault  1:15.754 1:15.483 1:16.840
5 11 Jarno Trulli  Toyota  1:15.521 1:15.362 1:16.920
6 23 Heikki Kovalainen  McLaren-Mercedes  1:15.965 1:15.639 1:16.944
7 4 Robert Kubica  BMW Sauber  1:15.687 1:15.723 1:17.037
8 10 Mark Webber  Red Bull-Renault  1:16.020 1:15.488 1:17.233
9 9 David Coulthard  Red Bull-Renault  1:15.802 1:15.654 1:17.426
10 12 Timo Glock  Toyota  1:15.727 1:15.558 1:17.596
11 6 Nelsinho Piquet  Renault  1:15.848 1:15.770
12 3 Nick Heidfeld  BMW Sauber  1:16.006 1:15.786
13 15 Sebastian Vettel  STR-Ferrari  1:15.918 1:15.816
14 14 Sebastien Bourdais  STR-Ferrari  1:16.072 1:16.045
15 7 Nico Rosberg  Williams-Toyota  1:16.085 1:16.235
16 8 Kazuki Nakajima  Williams-Toyota  1:16.243

17 16 Jenson Button  Honda  1:16.306

18 17 Rubens Barrichello  Honda  1:16.330

19 21 Giancarlo Fisichella  Force India-Ferrari  1:16.971

20 20 Adrian Sutil  Force India-Ferrari  1:17.053

Source Formula One
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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 08:02
Qualification

    Après Kubica qui revient de loin et gagne le GP du Canada, voici Fässler qui se fait une toute grosse frayeur aux
24 Heures du Mans et qui arrache la pole sur le minuscule circuit d'Adria au volant de la Corvette C6.R Phoenix Carsport. Une pole décrochée au forceps puisque l'on retrouve pas moins de 10 bolides dans la même seconde.

    Au forceps est bien le terme et ce style n'a pas eut l'air de plaire aux commissaires de piste qui, après visionage des
images, ont décidé d'annuler le temps de Fässler, mais aussi ceux de Kumpen, Bouchut, Ferté, Müller, Lopez, Del Monte, Williams et Babini ! Motif invoqué: dépassement des 4 roues

 
  
au-delà de la ligne blanche d'où, un certain gain de temps !

    Messieurs les pilotes vous voilà prévenus et de se dire que le passage au Raidillon et à la sortie de la chicane se fera bien sur la piste et non de court-circuiter le tracé originel lors des Total 24 Heures de Spa comme l'an dernier où chacun y allait allègrement de cette astuce soit disant au nom d ela sécurité... Comme si il ne pouvait pas freiner un peu ou accélérer moins fort à ces endroits.

    Finalement, c'est Bertolini qui partira en pole au volant de la Maserati MC12.
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