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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 18:35
Circuit Dakar 2008 Plan  Dakar, capitale de la République du Sénégal, ville entrée dans la postérité par la grâce du rallye-raid du même nom, prenant naguère son départ à Paris. Une épreuve qui n'a pu avoir lieu cette année, pour des raisons de sécurité sur le parcours. De quoi laisser Dakar orpheline de sports mécaniques ? Pas tout à fait... Depuis 1958, les 6 Heures de Dakar constituent une épreuve internationale appréciée, quand bien même le circuit, forcément non permanent, posait les problèmes inhérents aux courses en ville. Mais tout cela semble appartenir au passé, car désormais, à Dakar, un circuit permanent a fait son apparition : Dakar Baobabs !

  Un rêve d'un quart de siècle... En 1975, la maquette officielle d'un circuit permanent à Dakar était en effet présentée à l'ambassadeur du Sénégal à Paris. Mais de concrétisation, il n'y en eu point. Jusqu'au moment où le Belge Paul Libens, entrepreneur installé depuis 27 ans au Sénégal, a accéléré le cours de l'histoire, acquérant un site de 80 hectares à Sindia, 60 km au sud de Dakar, mais aussi à une vingtaine de kilomètres de la station balnéaire de Saly, riche d'une infrastructure hôtelière de 6000 lits.

Circuit Dakar 2008 Construction  Jean-André Collard (Trace Events), son beau-fils, dessinait les plans d'un tracé inspiré des circuits de Spa et Istanbul, et rapidement, l'asphalte était posé. Long de 4700 mètres, comptant 21 virages, des courbes à la fois rapides et techniques, ainsi que deux gros freinages, le Circuit de Dakar Baobabs jouit d'une largeur minimale de 12 mètres, et d'une ligne droite de départ large de 15 mètres. Tous les ingrédients semblent être réunis pour que ce tracé soit promis à un bel avenir.

  "Il s'agit du premier circuit permanent privé d'Afrique de l'Ouest", explique Jean-André Collard. "Nous l'avons volontairement imaginé aux normes de la FIA, et le tracé est d'ailleurs en phase d'homologation auprès de la Fédération Internationale Automobile. Un dossier que gère Monsieur Roland Bruynseraede, ex-Directeur de Course sur les Grands Prix de Formule 1. Au cours des prochains mois, une tour de contrôle fera son apparition, au même titre qu'une pitlane de 800 mètres, des stands modernes, des équipements sanitaires, des parkings et une cafétéria. Tout va aller très vite, car des projets de courses internationales existent déjà à l'horizon 2009."

  Entre autres avantages, le Circuit de Dakar Baobabs est un site sous douane, ce qui évite les coûts d'administration des carnets ATA, ainsi que les formalités d'exportation. Le clémence du climat sénégalais, qui garantit une température estivale sans la moindre goutte de pluie de novembre à mai, constitue un autre atout pour les futurs utilisateurs de la piste, qu'il s'agisse de constructeurs, manufacturiers, organisateurs de courses, teams, pilotes, etc. "Pour l'heure, nous envisageons l'organisation de 20 courses de 4 jours par an, concernant aussi bien l'auto, la moto, le karting et le tout terrain", poursuit Jean-André Collard. "La Fédération Sénégalaise du sport automobile prend déjà en charge l'organisation de six de ces week-ends. Notre objectif est clairement d'assurer la promotion des sports mécaniques en Afrique de l'Ouest, en développant des incentives, des écoles de pilotage sur deux et quatre roues, etc. Bref, les projets ne manquent pas."

Circuit Dakar 2008 Proto  Les 21 et 22 juin, la 28ème édition des 6 Heures de Dakar a eu lieu pour la première fois sur le Circuit de Dakar Baobabs, avec un retentissant succès à la clef. Si la victoire est revenue à la Porsche des Belges Gérard de Ville de Goyet et Gérard Marcy, c'est surtout le cadre unique de cette course qui a retenu l'attention de tous. Et parmi les nombreuses personnalités présentes, on retrouvait un certain... Jacky Ickx, ancien recordman des victoires aux 24 Heures du Mans, et ex-pilote de Formule 1.

  "Le circuit me semble de toute beauté et je crois que ça va remplir de joie tous les amateurs de sport automobile au Sénégal", déclarait Jacky Ickx à la presse nationale sénégalaise. "Il y a longtemps que j'ai découvert le Sénégal et j'ai déjà participé à cette course mythique en 1980. Avec toute l'organisation qu'il y a ici et avec tous ceux qui ont conçu ce circuit moderne et attrayant qui va dans l'avenir attirer beaucoup de courses, je crois que l'avenir des "6 Heures de Dakar" est radieux. La réalisation de cette piste me semble tout à fait exceptionnelle. Je suis intéressé par les courses automobiles, raison pour laquelle je suis venu ici, par amitié pour le Sénégal, car je suis un amoureux de ce pays, et un de ses défenseurs également..."

  Assurément le début d'une grande et belle aventure pour le Circuit de Dakar Baobabs, dont on parle dans un futur proche pour l'organisation d'épreuves de GT3, de Fun Cup, de voitures de Tourisme, mais aussi de monoplaces. Pas de doute, l'avenir s'annonce prometteur...

Com VF
 
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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 15:51
Actualité

  À un mois de l’événement, la Royale Ecurie Ardennes peut déjà prédire que la troisième édition de la Montée Historique du Maquisard sera dans la lignée des deux précédentes, c’est-à-dire un événement de la voiture historique en Belgique. En effet, la liste des engagés ne cesse de se compléter et, à ce jour, compte déjà plus de 60 engagés.

  Côté engagement justement, nous pouvons annoncer la présence exceptionnelle d’une Lenkin GP de 1938, une voiture de conception belge dont la construction fut limitée à 3 exemplaires. Cette voiture exclusive sera présentée par Roger Troiani et l’évolution de cette voiture, sur le tracé de légende des pentes du Maquisard, sera, à coup sûr, un spectacle exceptionnel.

  Exceptionnelle la démonstration d’une Jaguar Type D de 1957 le sera également. Cette voiture, qui connut ses heures de gloire aux 24 Heures du Mans, constitue l’archétype du sport-proto des années 50. L’exemplaire qui sera présenté ce 17 août est dans un état de restauration unique. Pascal Collard, l’organisateur de la défunte et regrettée Coupe des Sources, sera au départ sur une Hillman Imp Gr 2, une voiture dont il vient juste de finir la restauration et la mise au point. Quant à Vincent Delhasse, animateur reconnu des épreuves de régularité historiques, il a décidé de régaler le public à bord d’une Renault 
8 Gordini. Nostalgiques de la Coupe Gordini, attendez-vous à des passages dignes des plus grands champions sortis de cette célèbre formule de promotion ! Benoît Galle, déçu en 2007 de ne pas avoir pu participer pour cause d’engagement tardif, a été, cette année, un
des premiers inscrits au volant d’une inhabituelle Vauxhall
 

CC du Maquisard Montée Magnum (ex-Gulf Team).

En ce qui concerne les pilotes vedettes des rallyes historiques de régularité, Daniel Reuter sera présent, comme pour les deux première éditions, sur sa très spectaculaire Porsche 914, Porsche survitaminée depuis quelques semaines par un nouveau moteur en provenance des ateliers du sorcier italo-verviétois « Claudio ». Yves Deflandre alignera sa nouvelle Alfa Coupé Bertone alors que
Johnny Delhez, qui termina à une superbe sixième place aux Legend Boucles de Spa dans la catégorie Sport (80 Km/h), ne sait pas encore s’il montera avec son Escort Mk I ou sa Mk II ex-Heckters.

Rappelons que les Ford Escort feront encore l’objet d’un classement du spectacle spécifique pour la désignation du « Roi de l’Escort » pour lequel Olivier Querinjean remettra son titre en jeu.


Com. Royal Ecurie Ardenne / VF
     
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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 13:36
BTCS Peugeot 407 Greensall (Jacques Letihon)  Les amateurs de coups de théâtre ont été gâtés durant les deux courses des Belgian Touring Car Series disputées en prologue des 25 Heures VW Fun Cup. Les Anglais Greensall et Dockerill ont décroché leur première victoire sur la Peugeot 407, tandis que Vanbellingen et Redant ont soufflé le froid puis le chaud, s’imposant en seconde manche après avoir connu de gros soucis dans la première. Quant à Frédéric Bouvy, associé cette fois à Christian Kelders, il a repris le commandement du championnat. 
 
  Alors que la Mazda RX-8 de Stéphane Lémeret et la Peugeot 407 de Iain Dockerill entament un duel très serré dès le départ de la confrontation initiale, le passage aux Combes est fort bousculé : un accrochage avec la Peugeot de Philippe Stéveny élimine la BMW de Bert Redant et quelques instants plus tard, ce sont la Seat de Ian Gepts, la Honda de Christophe Daerden et la BMW de Marc Raymaekers qui restent sur le carreau.  
 
  Le peloton se range derrière la Safety Car qui libère la meute juste avant l’ouverture de la « fenêtre » des pit-stops. D’emblée, les deux meneurs reprennent leur explication tandis que Christian Kelders découvre le pilotage de la Renault Mégane lauréate des 12 Heures… et se paie une sérieuse frayeur à la sortie de Blanchimont, un tête à queue au terme duquel il éprouve quelque peine à repartir : "Pas évidente à manier, cette boîte de vitesses à palettes au volant", expliquera-t-il à l’arrivée.
 
  Peu après les changements de pilotes, une invitée que personne n’espérait débarque à Francorchamps : la pluie ! Les cartes sont redistribuées car si plusieurs pilotes choisissent de rester en piste chaussés de slicks, d’autres rentrent pour faire monter des enveloppes pluie. Tel est le cas de Werner Van Herck (Mazda) qui effectue un rapide passage au stand ; Nigel Greensall, qui a relayé son ami Iain Dockerill sur la 407, choisit l’autre option, il reste en piste et prend un avantage déterminant.
 
  Derrière le véloce Anglais, Ludovic Sougnez signe un festival au volant de la Touring Cup de Gomez Compétition qu’il partage avec le leader du championnat, le Français Kevin Morel. Pointé au 2ème rang, le jeune Liégeois a également gardé les pneus "secs" et il évolue sur un rythme que peu d’autres pilotes peuvent suivre.
 
  Au terme de 60 minutes de sprint, Nigel Greensall et Iain Dockerill offrent à la Peugeot 407 Silhouette du Chad Racing une première victoire à la saveur toute particulière : "Quelle course géniale", s’exclame le premier nommé à sa descente du podium. "Sous la pluie, je me suis régalé, c’était holiday on ice. Pour le team, ce succès tombe à pic car il récompense tout le travail effectué sur les 407 Silhouette."
 
  Le tandem Morel-Sougnez conserve jusqu’au bout sa superbe médaille d’argent tandis que Frédéric Bouvy signe une remontée météorique jusqu’à la 3ème place, marquant des points précieux au championnat. On pointe ensuite la Mazda RX-8 de Lémeret-Van Herck, la BMW M3 de Fontaine-Servais, la Touring Cup de Meert-Fumal et la Honda Civic de Galand-Geoffroy, victorieuse en T2 après avoir été pour une fois épargnée par la guigne. Les autres succès de classe reviennent à la BMW M3 de Reynaerts-Philippart (T3) qui fête de la plus belle manière ses débuts en BTCS, et à la Honda Civic de De Beil-Huybrechts (T1).
 
BMW S1 Van Bellingen Redant BTCSLa revanche de Vanbellingen-Redant
 
  L’avis de la direction de course au départ de la seconde manche est éloquent : Wet Race, la pluie est donc au rendez-vous et Ludovic Sougnez, encore lui, en profite pour signer un premier tour d’anthologie. Non seulement il prend la direction des opérations mais parvient à résister jusqu’à Blanchimont aux assauts que lui porte Nigel Greensall : "Là, il a fait parler la puissance de sa Peugeot et je n’ai rien pu faire, mais j’ai continué à mener la vie dure aux autres pilotes de Silhouettes S1…"
 
  Après avoir pris la mesure de Ludo Sougnez, Werner Van Herck s’installe au 2ème rang mais faiblit en fin de relais, quand la belle Mazda RX-8 connaît ses premiers soucis de boîte de vitesses. La pluie a cessé et au fil des tours, la trajectoire s’assèche pour le plus grand bonheur de Christian Kelders qui a succédé à Fred Bouvy au volant de la Renault et se retrouve en tête après les pit-stops. Il voit cependant grandir rapidement la menace Bert Redant, très en verve au volant de la BMW que le champion en titre Steve Vanbellingen avait hissée à la 2ème place durant son relais.
 
BTCS Honda Civic  Au 15ème tour, le maillot jaune change d’épaules et le pilote du KS Motorsport file vers un succès qu’un certain Iain Dockerill veut pourtant lui contester jusqu’au bout. Après avoir aussi passé Christian Kelders, le Britannique remonte à bride abattue sur le meneur mais il échoue finalement à 2 secondes : "Il m’a manqué un tour", regrette-t-il…. avec un large sourire en sortant de voiture. En fait, Bert Redant ne s’est jamais senti réellement en danger : "J’étais tenu au courant de l’écart par le stand et je gérais parfaitement la situation. Je voulais à tout prix offrir cette victoire aux gars du team qui avaient encore travaillé comme des fous entre les deux manches pour réparer les dégâts de carrosserie à ma voiture et remplacer le différentiel sur celle de Nicolas De Crem et Werner Moonens."
 
  La seconde 407 du Chad Racing décroche la 4ème place devant la M3 de Moonens-De Crem et la Touring Cup de Morel-Sougnez qui hérite in extremis de la victoire en S2 grâce à la panne mécanique dont sont victimes Meert-Fumal en vue de l’arrivée !
 
  La classe T3 revient à la Seat des Italiens Buratti-Pedon-Pedon qui précède d’un échelon au classement général la Honda de Galand-Geoffroy, à nouveau victorieuse en T2. Enfin, De Beil-Huybrechts signent le doublé en T1 où ils sont d’ailleurs les seuls à rejoindre l’arrivée.
 
  Au championnat, Frédéric Bouvy reprend le commandement devant Kevin Morel tandis que Jean-Claude Meert et Armand Fumal occupent la 3ème position. Les sociétaires du Chad Racing profitent de leur super week-end pour dépasser les deux équipages du KS Motorsport, Moonens-De Crem et Vanbellingen-Redant.

Com PRC Group / E. Faure © Jacques Letihon

BTCS / Francorchamps / Course 1

1. Dockerill-Greensall (Peugeot 407 Silhouette) 20 tours
2. Morel-Sougnez (Touring Cup) à 1.08.914, 1e en S2
3. Bouvy-Kelders (Renault Mégane Trophy) à 1.34.106
4. Lémeret-Van Herck (Mazda RX8 Silhouette) à 1.48.003
5. Fontaine-Servais (BMW M3 Silhouette) à 1.59.471
6. Meert-Fumal (Touring Cup) à 1 tour
7. Galand-Geoffroy (Honda Civic), 1e en T2
8. Franchi-Vannerum-Warroquiers (Jaguar X-Type Silhouette)
9. Smits-Cleynhens (Opel Astra)
10. Reynaerts-Philippart (BMW M3), 1e en T3

31. De Beil-Huybrechts (Honda Civic) à 8 tours, 1e en T1

40. Martinez (Emma) à 14 tours, 1e en S3 ; etc.

BTCS / Francorchamps / Course 2

1. Vanbellingen-Redant (BMW M3 Silhouette) 22 tours 
2. Dockerill-Greensall (Peugeot 407 Silhouette) à 2.023 
3. Bouvy-Kelders (Renault Mégane Trophy) à 39.608 
4. Hartshorne-Keen (Peugeot 407 Silhouette) à 45.519 
5. Moonens-De Crem (BMW M3 Silhouette) à 1.16.861 
6. Morel-Sougnez (Touring Cup) à 2.26.595, 1e en S2 
7. Meert-Fumal (Touring Cup) à 2.42.085 
8. Fontaine-Servais (BMW M3 Silhouette) à 1 tour 
9. Franchi-Vannerum-Warroquiers (Jaguar X-Type Silhouette)
10. Buratti-Pedon-Pedon (SEAT Leon), 1e en T3 
11. Galand-Geoffroy (Honda Civic), 1e en T2

35. De Beil-Huybrechts (Honda Civic) à 4 tours, 1e en T1

38. Martinez (Emma) à 8 tours, 1e en S3.

Championnat après Francorchamps 

1. Bouvy 101,5 pts
2. Morel 99
3. Meert-Fumal 72
4. Dockerill-Greensall 70
5. Moonens-De Crem 66
6. Vanbellingen-Redant 64 ; etc.

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 11:14
    Ce "papier" ne couvre certainement pas tout, mais il a le mérite d'exister car les 25 Heures Fun Cup, c'est un peu de tout et prafois du n'importe quoi. C'est innérant à toutes épreuves de ce genres où le professionnel vit pendant 3 jours avec des amateurs, doués et moins doués, des "people" et des... inconscients pour ne pas utiliser d'autres termes. Cela fait partie de l'ambiance et du charme de cette splendide manifestation. Je suis d'accord, mais il y a des limites. Tant que tout se passe bien, on dira bravo... Le jour où ça tournera mal...

    Ainsi, on a vu aussi certains fumés dans dans la pit lane, des spectateurs, mais aussi des pilotes ! Tout comme la présence d'enfants de tout âges sur la pit lane ou au bord de celle-ci avait de quoi interpeller, la présence de chiens dans ces mêmes endroits interpelle. Il n'y pas que dans les stands où les règles primaires de sécurité ont été dépassées. Ainsi, en piste, on a vu des pilotes sortir de leur auto au plus mauvais endroit (double gauche par exemple); ainsi la "Sherrif Car" a été la risée et l'amusement de tous les pilotes. La consigne du 60 km/h lors de la présentation des drapeaux jaunes et du panneau SC par les commissaires qui avait pour but louable justement de ne pas faire rentrer les safety cars en piste a été baffouée rapidement. Tant et si bien que la Direction de course a pris la bonne et sage décision de les lancer et de réguler la vitesse des pelotons. Trop souvent ? Peut-être, mais il est dommage que des pilotes de renom n'aient pas donné l'exemple. Au final, le nombre d'incursion des voitures "rouges" et des "Sherrif Car" a dépassé l'entendement. Après coup, on comprend et on admet !

    Car des sorties, il y en a eu beaucoup ! L'état de certaines voitures en témoignent. Ce ne sont plus des stygmates, mais bien des plaies béantes ! Une est partie en tonneau, avec un bref incendie, d'autres ont compris qu'une fois le carsh-test réalisé, l'auto va moins bien. Des chocs violents, mais qui par chance se sont soldés que par de la casse matérielle. Mettre plus de 150 voitures en piste était un gageure. Un défi que PRC Group a malgré tout réussi. Le suspense a été total et l'on ne peut qu'espérer de revivre cela dans douze mois... moyennant quelques améliorations.

    Pour que justement les 25 Heures Fun Cup reste une fête.





"Les oubliés"

    De mémoire, je ne pense pas avoir vu aussi souvent les divers véhicules de sécurité, de dépannages, de drapeaux jaunes puis vert pendant une épreuve fusse-t-elle d'endurance. Alors par ces quelques clichés et pour tout le travail assuré, je leur dit tout simplement : "Chapeau et merci !"



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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 08:17
Actualité

VW Fun CUP 25H Spa FrenchstoneLes Belges ont perdu leur brevet d’invincibilité aux 25 Heures VW Fun Cup mais grâce à Gilles Debrus, l’honneur du pavillon noir-jaune-rouge est partiellement sauf : Gilles faisait en effet cause commune avec les Anglais Paul Rose, Steve Harris et le Français Franck Pelle sur la voiture du team JPR – Frenchstone qui s’est imposée de haute lutte après avoir joué les premiers rôles durant toute la course.
 
Après 5 heures de ronde, ce quatuor de choc était déjà pointé en tête d’une meute déchaînée au sein de laquelle les "clients" ne manquaient pas. A mi-parcours, la VW Fun Cup #131 occupait toujours la 1ère place et elle a franchi en tête la ligne d’arrivée après avoir juste perdu un moment son leadership au profit de la #129 d’Astur Car, médaillée d’argent comme en 2007.
 
VW Fun Cup 25H de Spa Astur CarFaut-il ajouter que les lauréats de cette édition disputée dans des conditions idéales (juste une courte averse samedi soir) et devant un public évalué à 35.000 personnes pour les deux jours, n’en finissaient plus de savourer ce succès auquel ils avaient déjà rêvé par le passé : "L’an dernier, nous avions mené les débats durant de longues heures avant de rétrograder en raison d’ennuis de boîte de vitesses et de perdre même la 3ème place dans le tout dernier virage", racontait Franck Pelle. "Cette fois, le team JPR avait soigneusement préparé son affaire et tout s’est parfaitement déroulé, à l’exception d’un léger accrochage dans lequel a été impliqué Steve Harris pendant la matinée. Cependant, la fin de course nous a encore valu une sérieuse montée d’adrénaline…"
 
Paul Rose a en effet couvert les trois derniers tours avec une roue qui ne tenait plus que par miracle puisque deux des boulons étaient cisaillés. Les deux autres boulons ont eu la bonne idée de tenir la distance et le God save the Queen a pu retentir sur le circuit de Spa-Francorchamps, même si Gilles Debrus donnait une note nationale à ce succès : "Cette course constituait l’objectif majeur de la saison pour le JPR Motorsport. Mission accomplie… et bien accomplie", commentait le jeune Belge ravi à sa descente du podium.
 
On a coutume de dire que les courses d’endurance prennent désormais l’allure de très longs sprints. Ces 25 Heures VW Fun Cup ont confirmé l’adage puisque les vainqueurs ont suivi un tempo très élevé du premier au dernier mètre. Dans ces conditions, le moindre accroc se payait cash. Les deux autres formations conviées sur le podium peuvent en témoigner : "L’an dernier, nous avions perdu le contact à cause d’un accrochage et cette fois, c’est une petite excursion dans le bac consécutive à un contact avec un concurrent plus lent qui a ruiné nos chances", analysait Pierre Piron. "Nous avons pourtant tout essayé jusqu’au bout. Songez que Vincent Vosse a postposé son départ en vacances pour tenter d’inverser le résultat en fin de parcours mais nous échouons une nouvelle fois à la 2ème place… Il faudra donc revenir dans douze mois !"
 
VW Fun Cup 25H de Spa 33Si la cause était différente – un échappement cassé à deux reprises – le résultat fut identique pour la "dream team" alignée sous le pavillon Total : "Ces deux passages forcés au stand nous ont coûté cinq tours et nous terminons à trois tours des vainqueurs", regrettait Gregory Servais par ailleurs comblé par l’entente régnant au sein de son équipe. Maxime Soulet pouvait aussi reprendre l’explication à son compte : "Armand Fumal a été pris dans un accrochage au double gauche et cet incident a suffi pour nous repousser au-delà du 90ème rang. Dès ce moment, nous n’avions plus le choix et avec François Verbist, Guillaume Dumarey et Michel Pulinx, nous avons attaqué comme des fous. Un top 5 nous a récompensés de notre ténacité…"
 
D’autres favoris ont vu leur progression ralentie par des incidents de parcours, tels Detré-Henrotte-Vroman-Mathieu (Contact) obligés de remplacer le radiateur après un… contact, ou Nava-Gressens-Vanhakendover-Colman (Cornelis Racing Quick) eux aussi surpris en début de matinée. Au moins ont-il eu la satisfaction de passer sous le drapeau à damier, une joie refusée notamment à Maillet-Dubois-Dubois-De Keijser-De Keijser (Ravago) victimes de deux bris de courroie d’alternateur puis d’ennuis électriques, Schoofs-Janssens-De Keijser-Rosoux (MTE Orelius) trahis par leur transmission ou Brugmans-Dandrifosse-Gottignies-André-Gaban (MTE), Mahy-Barbary-Jamar-Denis (CB Racing) et Merafina-Merafina-Orgeval-Turpin (JM Communication), impliqués dans un de ces "faits de course" que redoutent tous les ténors de la VW Fun Cup.
 
Au bilan final, on notera encore le bon comportement de l’équipage français Marie-Aparici-Lombard-De Murard-Lemonnier (Orhès Marie Racing) excellent 5ème, ou encore de Heider-Scheiff-Gazon-Haugg-Toussaint, meilleurs représentants de la délégation allemande.

Côté biplaces enfin, la famille Perdieus s’est montré la plus performante, l’emportant avec deux tours d’avance sur le Prime Racing.
 
Com PRC Group / E. Faure
25 Heures VW Fun Cup / Classement final 
    1. Rose-Harris-Pelle-Debrus (JPR Motorsport) 411 trs
    2. Piron-Delrez-Olivier-Vosse (Astur Car) à 1 tr
    3. Baguette-Maes-Servais-Galand (Team VW Total) à 3 trs
    4. Marie-Aparici-Lombard-De Murard-Lemonnier (Orhès Marie Racing) à 4trs
    5. Pulinx-Soulet-Verbist-Dumarey-Fumal (MPM) à 6trs
    6. Nava-Gressens-Vanhakendover-Colman (Cornélis Racing Quick) à 7trs
    7. Bentchikou-Roosens-Van Impe-Estievenart-Leenders (Arabian Sun Horses) à 8trs
    8. Detré-Henrotte-Vroman-Mathieu (Contact)
    9. Heider-Scheiff-Gazon-Haugg-Toussaint (Black Panther)
    10. Eburderie-Guyard-Pascal-Martin (Tetris) à 10trs
    11. Poussel-Dufour-Goudchaux (Over Drive / JEF Compétition)
    12. Lack-Palle-Burton-Sumsion (JPR Motorsport) à 10trs
    13. Cabirou-Tranier-Tranier-Faure-Guillaume (Defournoux/Optic 2000)
    14. Albanese-Pellegrinelli-Galdini-Cefis (Fun Girasole 3)
    15. Robin-Robin-Bonnet-FAurie (Defournoux Groupe Dirob) à 11trs

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    13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 13:07
    Actualité

        Quelle course ! Tant de bolides aux performances différentes suivant par qui elles sont pilotées, cela donne un spectacle haut en couleur et de chocs. De chocs, il en a été souvent question depuis le départ. Le premier gros carton rouge comme les voitures de sécurité a lieu lors de l'apparition de la pluie, ce qui est en fait logique, mais depuis la course est rythmée par les multiples montées en pistes des "anges gardiens". C'est qu'eux et les commissaires ont auront eu du boulot. Ils ont autant leur part active au succès de cette épreuve qui sera bientôt battue en terme de durée car en France, une course réservée aux Fun Cup est entrain de sortir de "terre" et devrait avoir pour cadre le circuit nivernais de Magny-Cours. Ce circuit pourra revendiquer le titre de plus longue épreuve d'endurance avec 26 heures de course au menu.

        En piste, et quand cela tourne, ça va très vite. La lutte pour la tête est somptueuse et vu le nombre d'incident et la fréquence, tout peut encore arriver. Les deux premiers sont dans une fourchette de 15 secondes à 6 heures du drapeau à damier et les 3e et 4e sont à un tour à peine. En embuscade, les 5e et 6e sont à 2 tours. En résumé, JPR Frenchstone mène la danse, mais Astur Car est prêt à prendre la relève.

    Toujours plus haut

      Jacques Morlet est un pur passionné qui est tout aussi connu pour ses splendides réalisations de casques que pour son coup de volant.

      Et ce dernier a encore fait merveille, même si il s'est soldé par la casse inopinée d'une courroie.

      "Suite à un incident, j'ai pris mon relais à la 125e place. De nuit, j'ai tourné du mieux que j'ai pu en veillant de ne pas me faire accrocher ou de commettre une erreur de pilotage. Tout a été impeccable et je me suis retrouvé près du top 20 quand la courroie d'alternateur a cédée. On est maintenant 36e... Tant pis ! On avait une très bonne voiture et on va tout faire pour bien finir"


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    12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 18:55
    Actualité

    25H Fun Cup Start 2008    La tension est montée d'un cran lors de la mise en grille qui pour la circonstance était scindée en deux. Une première dans la descente vers le Raidillon, la seconde sur le grille de départ F1. Une bonne idée en soi qui aura permis au public de chaque tribune de voir les concurrents avant la grande bataille.

    25H Fun Cup Start 2008     De grande bataille, il va en être rapidement question car la voiture de tête consrvera sa pole et de même de voir la Fun Cup "Ravago" de prendre quelques encâblures d'avance. Derrière, la poursuite est lancée et les prétendants attendus répondent présents. Ainsi on retrouvait durant cette première heure, le mano à mano entre la 128, la 11, la 171, la 131, la 129 et la 1. Le pressing était tel que la première à marquer le pas est justement la voiture de tête qui retombait à la 42e place.

        Après avoir remporté sa première course en BTCS, Greensall vit un début de week-end fastueux car il était en tête en à la première heure devant Bertrand Baguette sur la 11, Pierre-Yves Rosoux sur la 771, mais l'intensité de la baguarre est telle que les changements de leaders sont fréquents. Le plus important étant d'y être à la 25e heure.

    25 H Fun Cup Auto Scout 24 202 Raphaelle Ricci    Et il y en a une qui est plein d'espoir : Raphaëlle Ricci ! Elle ne doute de rien et vise tout simplement le top 10 et le podium. À prendre bien évidemment au second degré car le pétillant professeur qui vient de tirer un trait sur la Star'Ac a un sens de l'humour assez "british". " En tout cas, le stress est différent de celui de la Star Ac' " avoue-t-elle honêtement. Et il en faut de l'humour car si son équipier Romain Brandela pointait à la 31e place au moment de son relais, il faut bien reconnaitre que d'autres membres sont moins performants. La #202 de Auto Scout 24 est au-delà de la 115e place. Mais comme tout change rapidement...

    Allez "Raphie", t
    ous les espoirs sont permis !



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    12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 14:32
    Jean-Pierre Pernot TF1 25H Fun CupPeople

        Il en est qui se la "jette" comme on dit, il y en a d'autres qui vous apparaissent aussi simples et accessibles qu'un bon pote ! Jean-Pierre Pernot est de ceux-là et c'est avec une grande simplicité et plein de sympathie que celui-ci a été voir deux commissaires fan du présentateur de TF1. La disponibilité de la vedette de la télévision a été directe et non feinte au point qu'il se renseignait sur leur temps de travail et le poste où ils officient tous deux cette année.

    - On est au 10-11, on prend notre service tantôt jusque 21 heures. Vous nous verrez bien vite !

    - Je ne pense pas... Je ne sais même pas où est le circuit (rires). C'est la première fois que je roule ici et je le fais avec grand plaisir en Fun Cup. Un week-end plein de découverte pour moi. Bonne journée !

      Le timing est ce qu'il est pour l'un et pour l'autre, mais quel beau moment pour tous.
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    12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 12:45
    Actualité

        Le premier tour ayant été plus que chahuté, la course ne prendra son véritable envol qu'après la rentrée du safaty car. La logique semblait de mise et c'est avec étonnement que l'Alfa Romeo de Heurckmans rentre aus tand et change de pilote au profit de Plennevaux. Un retour qui s'explique par un pari; celui d'avoir des tours clairs et de viser ni plus ni moins que le podium. Mais comme me le confirma Heurckmans... à condition qu'il ne pleuve pas. Et comme pour le renier, les vannes célestes vont effectivement s'ouvrir deux tours après. Entre-temps, l'Alfa blanche sera déjà repassée car le moteur a quelques ratés. Il repartira mais fera sa course sans plus.

        Devant le seul intérêt réside dans le choix des pneus. Même si la pluie tombre dru par moment, la piste est cependant loin d'être trempée. Les slicks peuvent tenir malgré le risque. C'est donc à l'audace que la Peugeot de Greensal l'emporte pour la première fois devant un Ludovic Sougnez incroyablement efficace en ces


    conditions. Il met la Solution F sur la deuxième marche du podium devant la Renault Mégane de Bouvy qui est remonté de la dernière place. La Mazda de Lémeret termine 4e devant la M3 de Astur Car.

    Classement course 1

    1. 6 S1 DOCKERILL I/GREENSALL N Peugeot 407 20
    2. 11 S2 MOREL K/SOUGNEZ L Solution F 20 trs +1:08.914
    3. 2 S1 BOUVY F/KELDERS C Renault Megane 20 trs +1:34.106
    4. 28 S1 LEMERET S/VAN HERCK W Mazda RX8 20 trs +1:48.003
    5. 18 S1 FONTAINE L/SERVAIS G BMW M3 20 trs +1:59.471
    6. 10 S2 MEERT J-C/FUMAL A Solution F 19 trs +1tr
    7. 75 T2 GALAND B/GEOFFROY C Honda Civic 19 trs +0:28.038
    8. 9 S1 FRANCHI R/VANNERUM J-P/WARROQUIERS Jaguar X-Type 19 trs +0:37.297
    9. 54 T2 SMITS J-J/CLEYNHENS W Opel Astra 19 trs +1:18.261
    10. 31 T3 REYNAERTS P/PHILIPPART F BMW E46 19 trs +1:33.538
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    12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 11:58
    En marge...

        La course du BTCS a été très fertile en rebondissement. Pas seulement à cause d'une météo très capricieuse, mais surtout par un premier tour qui aura été celui de tous les dangers.

        La mise en grille s'est effectuée sous le soleil et les esprtis sont, semble-t-il, détendus. Le feu passe au vert et la voiture de la direction de course donne le rythme avant de ramener le peloton sur la traditionnelle grille, la descente vers le Raidillon.

        Le départ est donné et les bolides s'élancent à l'assaut de ce monument national qu'est la Raidillon. Tout se passe bien et déjà les pilotes aux Combes.

        Ce pif-paf rapide est immédiatement le théatre de deux incidents indépendants l'un de l'autre.

        Le premier implique Van Bellingen et Stéveny. Le pilote Peugeot touche la BMW qui part en tête-à-queue et finit dans le bac. Ce fait sera réprimé par le Directeur de course qui considérera Philippe Steveny comme le fautif. Il repassera par le stand pour y purger un "Stop and go" d'une minute. Il y laissera aussi toute chance de victoire.

        Le second est bien plus sérieux et imposera la sortie du safety car durant 4 tours. Jan Geeps au volant de la Seat rouge Télépro part en tête-à-queue lui aussi,mais à cause de son optimisme. Les pneus ne sont pas encore à température. Il échoue au bord du bac.

    Pierre-Yves Rosoux est au stand et fulmine !

    - SAIC : Tu as l'air furieux que s'est-il passé ?

    - PY R : Jan est sorti aux Combes. Il était au bord du bac; il a remis la marche arrière et les.. gaz.  Un strike ! L'auto est détruite et mon championnat est fini ! Un inconscient, Jan n'a pas attendu le passage du peloton et il revenu dedans. Moi, un pilote me fait ça, je lui casse la g... en rentrant au stand. Il a pris avec lui deux ou trois autres voitures, des "petites" qui ne demandaient rien que de rouler.

    Je n'ai même pas le temps de poser une autre question que le team arrive aux nouvelles. Le "boss" entend le récit de la bouche de Pierre-Yves.

    - Ne me dis pas qu'il a reculé dans les autres ?

    - Si !

    - Il me faut une preuve...

    - Les images sont là... à la Direction de course.

    - Bordel, moi je ne continue pas avec un mec qui fait une telle bourde. Ma bagnole, il faut me la payer !

        J'assiste en direct à une scène suréaliste. Tout un championnat vient de se jouer au son d'un pugilat complet. La colère l'a peut-être emporté sur le team et la déception de Rosoux. Ce qui est compréhensible. En tout cas, il n'est pas certain de revoir la Seat en piste cette saison.
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